Nous sommes Olivier et Stéphanie, en couple depuis 18 ans.
Nous avons toujours su que je ne pourrai pas porter d’enfants, alors nous avons d’abord essayé l’adoption, sans succès.
Il était inconcevable pour nous de nous arrêter là, alors nous avons commencé à nous intéresser à la GPA. On parle beaucoup des USA et du Canada, mais les tarifs n’étaient pas à notre portée, et l’option de l’Ukraine est vite rentrée en considération. Nous avons passé beaucoup de temps à chercher une agence, il s’agit quand même de faire un bébé, il ne faut pas se tromper!!
Lorsque nous avons eu un entretien avec Hélène, et qu’elle nous a raconté son parcours, et comment elle et son équipe avait aidé les couples dont l’agence avait déposé le bilan à aller au bout de leur projet, l’évidence s’est imposée : ce sont des gens qui ne vous laissent pas tomber en cas de soucis.
Cela s’est vérifié lorsque la guerre a commencé en Ukraine 1 mois et demi avant la naissance de notre fille. Tatiana, notre gestatrice qui était à Kiev a rapidement été déplacée en sécurité à Lviv, un appartement leur a été trouvé, le contact pris avec la clinique sur place pour l’accouchement. C’était un peu la panique pour tout le monde mais les filles de l’agence sont toujours restées disponible malgré le chaos!
A l’approche de l’accouchement, Alena est venue spécialement sur Lviv pour nous aider dans les démarches, nous sommes arrivés à Lviv le 22 mars 2022, et notre Salomé est née le jour même, à croire qu’elle nous attendait! Alena a géré toute la logistique, de l’administratif jusqu’à la livraison des pizzas, sans oublier de jouer les paparazzis pour nous envoyer des tas de photos de notre famille 🙂
Finalement, au vu des circonstances, nous avons eu beaucoup de chance : nous avons pu récupérer notre fille et faire tous les papiers nécessaires avant de rentrer en France. Beaucoup de couples ont du se débrouiller par eux même pour se trouver un avocat sur place, des traducteurs, mais pour nous, cela a vraiment été facile, nous n’avions qu’à nous laisser porter!
Aujourd’hui nous restons en contact avec Tatiana qui a pu se mettre à l’abri en Autriche chez des amis, mais dont le mari est resté en Ukraine. Nous espérons qu’ils pourront être de nouveau ensemble très bientôt.
S&O, France,
GPA en Ukraine